L'attachement au plaisir, c'est toujours vouloir une expérience agréable, positive, un résultat particulier, bon. Ceci étant parce que ça nous donne la sensation d'être assez bon, d'être digne, valable, aime...
Tant que le sentiment d'être, d'exister - le je suis - dépend de la firme des choses (le corps y compris), il sera menacé par la vie, la façon dont elle se passe. Et donc, le contrôle et la peur seront maintenus...avec force et détermination parfois, violence à certains moments où même de façon très subtile qui pourrait passer inaperçue!
Le bonheur, ce que nous sommes, ne dépend pas de l'expérience. En fait, l'expérience émerge, se passe dans ce que nous sommes. Cette reconnaissance, c'est le bonheur.
Courir après ou vouloir une forme,une experience particulière, c'est la souffrance.
Vouloir se changer, changer l'autre, changer le monde, c'est la souffrance.
S'abandonner à ce qui est, c'est la paix d'esprit, le bonheur, l'amour...